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Il y a de cela quelques années, l’architecture des maisons bruxelloises permettait de contrer les problèmes liés aux bruits. Mais de nos jours, avec l’évolution des conditions de vie, l’étroitesse des logements et les diversifications des sources de bruits extérieurs, il se pose un réel problème en terme de pollution acoustique. Pour pallier à cela, il est important de rénover les isolants acoustiques afin de les adapter aux nouvelles réalités. Si tout est bien pensé à l’avance, la rénovation sera moins coûteuse et les résultats obtenus seront satisfaisants. Parfois, de simples petits bricolages pourront nous aider. Avec des connaissances basiques et quelques outils, on peut fabriquer des isolants acoustiques, de moindre qualité mais acceptables.

Nous vous présentons quelques astuces et outils susceptibles de vous protéger du bruit extérieur et vivre au calme à Bruxelles.

Lors de la rénovation d’un bâtiment, il importe de recenser les différentes sources de bruit et de prévoir les isolants acoustiques que l’on posera entre les cloisons séparatrices. Il faut en outre, avant tous travaux, se faire conseiller par un expert en la matière.

Dans les cas de nouvelles constructions ou de rénovations, bien que facultatif, il faudrait exiger de l’entrepreneur ou du technicien, la prise en compte des mesures visant à la réduction des nuisances sonores ainsi qu’au respect des normes acoustiques. On peut, par exemple, faire allusion à la norme NBN S 01-400-1, chargée de fixer les exigences auxquelles doivent s’adapter les bâtiments nouvellement construits en termes d’isolation acoustique concernant les bruits aériens, bruits de choc, de circulation, etc. Dans la mesure du possible, il faudra également que votre architecte soit assisté d’une agence spécialisée qui se chargera de la vérification des travaux effectués, car un moindre manquement technique peut réduire à néant tous les efforts fournis.

Avant toute installation portant sur la réduction des bruits, il est primordial d’identifier la provenance des bruits gênants, de l’intérieur comme de l’extérieur. Pour ces derniers, tels que la circulation routière ou ferroviaire, il faudra prévoir un dispositif de ventilation capable de contenir au maximum les bruits qui pourraient être nuisibles. Concernant les bruits provenant de l’intérieur, une vérification des plafonds et planchers nous permettra de résoudre le problème.

Pour vivre au calme à Bruxelles, l’acoustique et le thermique vont de pair. En effet, parfois les isolants thermiques supposés protéger des bruits produisent des résultats non satisfaisants, voire inverses aux attentes. Il n’est donc pas recommandé de se limiter à l’installation thermique existante, mais plutôt d’analyser et au besoin de concilier les deux solutions pour une meilleure protection. Un doublage de paroi bien conçu permet non seulement de se protéger contre le bruit mais sert également d’isolant thermique efficace. Beaucoup ont tendance à confondre isolant thermique et isolant acoustique. Ce dernier fait allusion aux réductions sonores, quant au premier, il est capable de renvoyer la chaleur, le froid ou encore l’humidité. Les absorbants thermiques sont faciles à mettre en place. Du polystyrène expansé collé au mur, suffit par exemple, à se comporter en véritable isolant thermique. En revanche, il faudra augmenter l’épaisseur des châssis de fenêtres en remplaçant le vitrage par un autre plus épais, devenant un double vitrage acoustique, mais impliquant davantage de ressources financières.

Il est également recommandé avant tout début de travaux d’établir un listing exhaustif des endroits défectueux ou des parties de la maison qui peuvent nuire à l’installation. Il s’agit par exemple des cheminées, vasistas, etc. Pensez également à surveiller les volets et les boîtes aux lettres, car dans certains cas, celles-ci sont des voies d’entrée des bruits dans le bâtiment. Par ailleurs, il faudra aussi tenir compte des façades et des châssis, car les fuites acoustiques transitent souvent par ces endroits.

Concernant le choix du vitrage, optez plutôt pour des vitres isolantes de la pollution acoustique, à ne pas confondre avec le vitrage thermique, qui lui est constitué de deux feuilles de même épaisseur, alors que les vitrages acoustiques sont constitués de deux feuilles d’épaisseur différentes. Les plus performantes contiennent un verre feuilleté permettant d’atténuer une plus large gamme de fréquences sonores.

Pour bien se protéger du bruit, un autre point à améliorer est celui de la performance acoustique des portes. Celles-ci, par défaut laissent passer les bruits aériens, surtout au niveau du seuil. En plus des portes, il convient de réduire les bruits en provenance de la toiture car celle-ci, mal conçue, serait un transmetteur de bruits à travers le bâtiment. Pour y parvenir, on peut utiliser des sous-toitures légères, par exemple en fil de bois, puis des panneaux de finitions intérieurs désolidarisés.

La nécessité de traitement des murs intérieurs n’est pas négligeable. Dans bien des cas, plus une cloison est épaisse, moins elle laissera la possibilité de laisser passer les sons. En revanche, si la cloison est défectueuse, elle servira de conducteur aux bruits. Un doublage acoustique de cloisons permettra donc d’améliorer l’isolation. C’est pourquoi il est recommandé de faire appel à un expert en la matière dans toutes vos réalisations.

Dans le même ordre d’idées, il faudra aussi prendre des dispositions concernant le sol, car celui-ci s’avère être un véritable conducteur sonore lorsqu’il est mal conçu. Par exemple, quand nous marchons sur un sol défectueux, nous risquons potentiellement de nuire à notre voisinage. Pour lutter contre les bruits en provenance du plancher, des mesures de sécurité sont à prendre. À cet effet, un tapis ou un linoléum posé sur une couche de liège ou de caoutchouc résoudra le problème et éradiquera les bruits provenant des planchers. Pensez également aux bruits provenant des étages et des plafonds. La solution la plus appropriée sera celle qui prendra en compte, de façon simultanée, les interventions sur les plafonds et les planchers.

En Belgique, la vie au calme implique aussi l’utilisation de matériaux isolants acoustiques écologiques. Dans le domaine de la construction, il existe une grande variété de matériaux servant d’isolants acoustiques, certains sont d’ailleurs très performants : la cellulose, le lin, la laine de verre ou de mouton, etc. À cet égard, il faudra comme dans tout choix se faire accompagner d’un expert du secteur. Ceci permettra d’éviter de se tromper et d’atteindre une durabilité convenable ainsi qu’un travail réussi.

Pour abonder dans ce sens, vivre sans bruit à Bruxelles suppose également de recommander à notre technicien ou expert des matériaux lourds et de prêter attention durant l’exécution des travaux. Pour des façades étanches, par exemple, les cloisons lourdes sont les plus adaptées car elles procurent une protection acoustique contre les bruits extérieurs, la vibration est limitée et l’effet de masse permet d’atténuer les bruits aériens. Il faudra donc opter pour l’effet de masse car celui-ci est utilisable de l’extérieur comme de l’intérieur et son résultat est satisfaisant. La masse des matériaux de construction utilisés joue donc un rôle important. Des murs épais procurent une protection supplémentaire contre les bruits extérieurs. Les vibrations sont amorties de façon considérable. Avec un dosage équivalent, une cloison en béton, donc plus dense, protège mieux du bruit qu’une cloison en béton cellulaire. Dans cette situation précise, l’effet de masse peut jouer un rôle déterminant. En doublant par exemple les plaques de plâtre des cloisons intérieures, on réduira le bruit.

Le principe de masse-ressort-masse est un autre point à prendre en compte. Il s’agit là d’éloigner au maximum la distance séparant deux cloisons et de les combiner avec différents matériaux. Ceci permettra non seulement d’augmenter leur épaisseur, mais également de réduire les nuisances sonores. Le doublement simple d’une paroi n’améliore l’isolation acoustique que de 4 dB, contrairement à la double cloison, qui elle, permet de diminuer le taux sonore de 10 à 25 dB. Plus la distance est importante, plus le résultat sera meilleur. L’insertion d’une couche de matériel absorbant entre les parois des cloisons est recommandé, car celui-ci réduira les résonances. Bien qu’il faille aérer son logement, il faut savoir que ces espaces sont des portes ouvertes aux bruits. Il existe toutefois des outils efficaces permettant de filtrer les incommodités sonores dans les porches d’aération. Les acousticiens suggèrent de prendre en compte, lors de la construction ou de l’aménagement d’une maison, les bouches d’aération acoustiques avec chicanes visant à réduire les bruits.

En conclusion, pour vivre au calme à Bruxelles, il est conseillé se faire assister par un technicien expert dans le domaine acoustique, qu’il s’agisse de l’aménagement d’un logement ou lors de la construction d’un nouveau bâtiment. Un diagnostic convenablement réalisé permettra de mettre en évidence toutes les sources de bruits et l’on pourra ainsi adopter les meilleures solutions proposées dans cet article.

Introduction
Il y a de cela quelques années, l’architecture des maisons bruxelloises permettait de contrer les problèmes liés aux bruits.
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Isolation acoustique